Organiser une cérémonie

Pour les protestants, il s’agit plus d’une bénédiction de mariage que d’un mariage proprement dit (celui-ci ayant déjà été conclu devant l’officier d’Etat civil). L’engagement de vivre ensemble se fait d’abord dans le secret des cœurs, puis trouve sa dimension sociale devant l’officier d’Etat civil, et enfin sa dimension communautaire et spirituelle à l’Eglise.

Lors la cérémonie religieuse, les jeunes époux disent comment ils veulent vivre leur union. Leurs engagements parlent de vérité, d’attachement, d’amour et de fidélité. Le (la) pasteur(e) rappellent les convictions, la foi et l’idéal évangélique qui sont partagés par les époux, puis le(la) pasteur(e) prononce sur le couple la bénédiction de Dieu. Se marier à l’Eglise n’est donc pas qu’une question de tradition. C’est surtout affirmer ensemble que l’on souhaite vivre cette aventure du mariage avec la présence de Dieu et l’aide de l’Evangile.

La bénédiction est centrée sur la Bible et elle est obligatoirement précédée du mariage civil. Elle est préparée soigneusement avec le(la) pasteure durant trois à quatre entretiens.

Dans la tradition protestante, l’accent est porté sur la Bible : ainsi, paradoxalement, ce n’est pas le couple qui est au centre de la cérémonie, mais la Parole de Dieu proclamée aux mariés, à leurs amis et parents. Cela se traduit symboliquement par le don d’une Bible durant la cérémonie. Le couple est invité à donner une place à la lecture de la Bible à l’intérieur du nouveau foyer.

Les amis ou les parents peuvent s’associer activement au déroulement du culte, s’ils le souhaitent.

En plus de tout ce qui a été dit du rôle de la Bible et de son interprétation, l’échange des promesses et des alliances est un moment fort de cet événement.

Aujourd’hui, une majorité de protestant-e-s épousent un ou une catholique romain-e, et les cérémonies oecuméniques sont donc habituelles. Elles peuvent se faire:

· Soit au temple avec un-e pasteur-e seulement, si le conjoint catholique ne ressent pas la nécessité de la présence d’un prêtre. Il s’agit là d’une bénédiction de mariage protestante.

· Soit au temple avec un-e pasteur-e, avec la reconnaissance préalable faite par un prêtre (via son évêque) que ce mariage est valable aussi pour les catholiques romains (dispense de forme). Dans ce cas, le prêtre peut être présent, mais pas nécessairement.

· Soit dans une église catholique avec un prêtre et un-e pasteur-e. Ce sera alors un mariage catholique, mais il sera reconnu par les 2 églises.

Lorsqu’un-e pasteur-e et un prêtre officient ensemble, ils se partagent les différents moments pour qu’une impression d’équilibre et de fraternité soit donnée.

Il faut prendre contact avec le pasteur au minimum 3 mois à l’avance, et si possible davantage pour être sûr que la date convienne au pasteur. Ce n’est pas celui-ci qui qui s’occupe de l’intendance et de la réservation de l’église, mais il-elle pourra vous donner la marche à suivre.

Les entretiens avec le-la pasteur-e –au nombre de 3 à 6 selon les pasteur-e-s – visent à préparer concrètement le déroulement de la cérémonie avec les futurs époux et à discuter ensemble sur le lien entre les textes bibliques choisis et leur vie de couple.

C’est souvent l’occasion pour chacun-e de faire un bilan des valeurs qu’il-elle donne à sa vie et à son couple, et du rôle qu’y joue Jésus-Christ.

Source: http://www.protestant.ch

Le point essentiel qui fait de nous des enfants de Dieu, c’est la grâce de Dieu, c’est-à-dire le fait que Dieu nous aime et nous considère a priori, sans condition, comme son enfant bien-aimé. Le baptême est un geste qui annonce cette grâce, dans l’espérance que la personne répondra un jour à cette grâce par la foi. Lors du baptême, un peu d’eau est déposée sur la tête du baptisé, accompagnée d’une parole de bénédiction.

L’eau est comme la pluie bienfaisante qui fait germer la vie, comme la source que trouve celui qui est dans le désert.

Dans notre église, nous baptisons les bébés. Quand un adulte demande le baptême, il est d’abord baptisé, puis il professe sa foi. Il est alors appelé à continuer à se tourner vers Dieu avec régularité. Il est alors membre de l’église, ce qui l’appelle à y avoir une place active, et à participer à la communion.

Le baptême est donné une fois pour toute, puisqu’il est le signe de l’amour de Dieu (que rien ne peut diminuer), et c’est le signe de l’entrée dans la famille des chrétiens (place qui restera toujours prête). Mais l’autre sacrement, la « Communion », peut être renouvelé régulièrement, comme notre foi a sans cesse besoin d’être approfondie.

Il est fait au cours d’un culte, soit au cours du culte du dimanche, soit au cours d’une cérémonie familiale organisée spécialement autour de cet événement.

Le baptême est pour nous un signe privilégié de la grâce de Dieu, de la bienveillance que Dieu a, en particulier, pour cet être humain qui est baptisé. Cet amour inconditionnel de Dieu pour l’être humain est particulièrement manifeste dans le baptême d’un tout petit qui n’est pas encore en mesure de répondre explicitement à cet amour. On montre ainsi que l’amour de Dieu est offert, et n’a pas à se mériter, il est premier dans la vie, il nous précède et nous accompagne. Le baptême n’engage donc pas l’enfant à être chrétien, il est un signe de la foi des parents. Plus tard, s’il le désire, il pourra manifester sa réponse à l’amour de Dieu en professant sa foi.

Il comporte le signe de la grâce de Dieu, et la réponse de la foi personnelle qui est manifestée à cette occasion. Un adulte qui aurait été baptisé enfant peut manifester son désir de vivre de la grâce de Dieu en professant sa foi publiquement, c’est à dire en confirmant son baptême.

Avant de recevoir le baptème, ou de professer publiquement sa foi, l’adulte est invité à faire avec la pasteur un travail personnalisé de catéchèse pour que son engagement puisse être en connaissance de cause.

Contactez notre Pasteur pour toutes questions sur le déroulement du baptême!

Source: http://www.eretoile.org

L’Église protestante unie de France ne refuse jamais de célébrer des obsèques, quelle que soit l’appartenance religieuse du défunt et de sa famille.

Un entretien préalable entre le pasteur et la famille est indispensable. Par la suite, le pasteur peut accompagner la famille dans le processus de deuil si cette dernière le souhaite.

La célébration elle-même peut prendre plusieurs formes: culte au temple, moment de recueillement au cimetière, célébration au crématorium.

La liturgie de l’Église réformée de France, toujours en vigueur dans les paroisses réformées de l’Église unie, nomme ces célébrations « Annonce de l’Évangile  aux familles en deuil ». Ce titre montre que la célébration s’adresse exclusivement aux vivants. Après avoir remis le défunt au Seigneur au début du service, le pasteur se tourne vers les vivants pour adresser à l’assemblée un message d’espérance : malgré le déchirement de la séparation, la Bible nous proclame la bonne nouvelle – c’est le sens du mot évangile- que la mort n’est pas le bout de chemin, que la vie avec Dieu ne s’arrête pas à la fin de la vie biologique.

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